Mon antre, ma garçonnière, ma caverne, mon atelier, mon refuge… ma sardine, ma Sardaigne !
#Dans the Vosges
#atelier de Cadet Roussel
Une certaine Mathilde hante les lieux… Personne ne sait à quoi elle ressemble vraiment mais son esprit est là.
C’est le week-end que la bête se réveille, 25 m2 de bazar graphique, de choses qui impriment coupent, gravent.
La décoration en dit long sur l’olibrius qui hante les lieux.
C’est couche sur couche que l’histoire se raconte : du livre typo des années 20 légué par le paternel aux premières gravures faites aux beaux-arts d’Épinal…
Beaucoup de tests, d’essais, de dessins, de masques en carton, de photos, de bric et de brac…
Chaque objet a son anecdote, lien d’une personne qui a contribué à ce cafarnaüm créatif.
Des outils inanimés qui ont chacun leur emploi
J’adore les outils ! Chacun a sa personnalité, sa pâtine, son emploi plus ou moins détourné.
Je ne me lance pas dans une encyclopédie par ordre alphabétique mais parmi eux je met en lumière, les outils qui coupent, les ciseaux et gouges que j’utilise pour graver (j’aime la marque Pfeil).
Comme un collectionneur compulsif, cinglé, je leur ai dédié un écrin transportable (pour les séances de gravure à la maison !).
C’est aussi le cas de mes crayons feutre, bille, mine… J’ai mes préférés et ça change en fonction de… Je ne sais pas trop quoi !
C’est grave docteur ?
Bien campé dans la pièce la plus grande de l’appartement. L’atelier est central. Un meuble géant accueil l’ensemble du papier, carton, crayons, pinceaux, pinces métalliques, boîtes de crayons de couleurs, pot de colle, vernis-colle…
Les outils pendent accrochés comme des funambules et les images se donnent à voir dans un jeux de cache-cache entre les nombreuses couches.
La logique veut que le premier plan est moins sec que ceux du dessous !
Promis, régulièrement je me lance dans des rangements qui à mesure des découvertes, consistent surtout à rebattre les cartes de ce drôle de jeux qui voit les homards se disputer avec les lucanes et autres vues de New-York.
Bien loin du havre de paix, chaque coup d’œil donne à voir, à penser à mille et une choses dans un chaos classé par un esprit en vacances.
Salle de torture ou cabinet de curiosité… Qui peut le dire ?
N’étant pas super fan du tirage au baren ou à la cuillère (frotter des heures en espérant que cela se passe bien), j’ai la chance d’avoir récupéré une petite mais infatigable presse à épreuve.
Elle me permet d’imprimer de la typo ainsi que des gravures jusqu’au format de 33 x 45 cm je crois. On sent qu’elle a connu des propriétaires sûrement plus pro que moi !
Et la dernière arrivée est une presse toute neuve, une presse de chartreuse qui ouvre la voie de l’eau forte et de formats supérieurs : 60 cm de passage pour 120 cm de longueur de plateau. Une bête à manivelle qui avec le temps commence à se laissée apprivoiser.
La preuve en est le homard géant qui vient d’en sortir tel un monstre des profondeurs issu d’un livre de Jules Verne.
Si vous passez par cet humble atelier d’artiste qu’il y’a de la lumière (et peut-être de la bière) n’hésitez pas à pousser le porte ! Ça fait toujours plaisir de papoter. Je suis présent plutôt les week-end samedi et/ou dimanche en fonction des imperatifs professionnels et familiaux.
À la revoiyotte (suis pas sûr de l’orthographe sur ce coup) !
FAISEUR D’IMAGES
Atelier de Cadet Roussel
79 Rue Charles de Gaulle 88200 REMIREMONT
hello@atelier-cadetroussel.fr